Une Étoile à la Mer ✨

J’ai gardé près de moi,
Dans un coffre, sous l’océan,
Quelques objets rien qu’à toi,
Et une Étoile de diamant.

Je reste là où tu m’as trouvé,
Dans la rue, vers ma maison,
Et si les tambours ne se calment jamais,
Ils s’apaisent dans notre chanson.

Et de galaxies en galaxies,
Dans un vaisseau en argent,
Tu nous as sauvé la vie,
De l’horizon des événements.

Allons à la fin de l’Univers,
Où toutes les Étoiles ont disparu,
Sans lune, et sans couronne solaire,
Seuls comme ces inconnus.

J’ai entendu un son dans l’Espace,
Les ténèbres ne sont pas silencieuses,
Le rythme apporte la menace,
D’une fin malheureuse.

Je suis là où tu m’as trouvé,
Sur cette route, sur ma planète,
Et si ta vengeance ne se calme jamais,
Je la garderai toujours secrète.

Et d’étoiles en étoiles,
Dans le cœur d’un vaisseau gris,
J’ai construit notre salle,
Remplie d’astres et de pluie.


Inspiration ‘Boîte en argent’ : chanson par Indila.
28.06.2023
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Les Lignes Temporelles


Mes songes, mes rêves, mes pensées,
Tout ce que je dois partager,
Je leur fais du mal, ils me font du bien,
Et se battent dans un combat Arthurien.

En mon Palais apparaît des portes,
Dans lesquelles je me transporte,
Je suis peut-être la patronne,
Mais la Ligne n’est pas la bonne.

Les Lignes Temporelles,
Quand je lève les yeux au ciel,
C’est comme un appel.
Les Lignes Temporelles,
Car, après le passé, vient le futur,
Tout comme une nouvelle aventure.

C’est trop horrible pour être faux,
Mais trop ancien pour être nouveau,
Les Lignes Temporelles,
Je serais toujours belle,
Dans les Dimensions Parallèles.

Je rêve aujourd’hui, je vois hier,
Tous les Temps en guerre,
Je cherche la sortie, tout en voulant,
Sauver chacun de mes amants.

Dans mon Palais, c’est difficile,
Lorsque certains cherchent un asile,
J’ai beau être la patronne,
Ce sont eux qui fonctionnent.

Car, moi, j’écris,
Nos histoires, nos songes, nos récits,
Je publie juste pour vous,
Mais personne ne veut lire,
Nos combats et nos coups,
Avez-vous compris cet avenir ?

Les Lignes Temporelles,
Quand les Triggers accomplissent,
Chacun de nos supplices,
Je ne serais jamais elle,
Dans mes Dimensions Parallèles.


Écrit au Pub « The Admirals » le 15.05.2023.
Inspiration du rythme par la chanson « Évidemment » de La Zarra.
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Efface

Je n’ai plus aucune place,
Ni sur Terre, ni dans l’Espace,
Tantôt silencieuse, puis loquace,
Jusqu’à ce qu’on m’efface.

Comme un livre sans préface,
On me fuit ou l’on me chasse,
M’acculant dans une impasse,
Jusqu’à ce qu’on m’efface.

Et même s’il m’embrasse,
Le Temps s’écroule et passe,
Si je regarde en face,
Je vois que l’on m’efface.

Faut-il du courage ou de l’audace ?
Pour enfin sortir de mon Palace,
Et rencontrer tous ces voraces,
Qui me détruisent et m’effacent…


08.05.2023
Au Pub « Ollie’s », en quelques minutes.
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Coma


Lorsque j’ose parler de mes troubles, je remarque plusieurs réactions. J’explique le concept de mes Troubles de Stress Post-Traumatique (TSPT), de mon Trouble Déficit de l’Attention (TDAH), de mes cauchemars chaque nuit, mes Terreurs Nocturnes, mes Insomnies, mes Crises de Panique, l’horreur de mes Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC), et pourtant…
… Espérer bénéficier d’une aide financière face à mes troubles, l’incapacité d’avoir une Thérapie toutes les deux semaines alors que c’est vital (puisque je vis sous le seuil de pauvreté avec seulement 800€ par mois), le refus de l’AAH, un rendez-vous Psychiatrique que tous les quatre mois, bref… Les gens réagissent en haussant les épaules, en souriant en coin, en ne me croyant qu’à moitié, ne prenant rien au sérieux…
Et ce, même si tout empire, et que depuis quelques années, une nouvelle théorie destructrice s’insinue dans mon Palais Mental et grandit tel un Alien qui parasite mes pensées.
Seule face à l’incompréhension, à qui et comment puis-je l’expliquer ?
Eh bien, à ceux qui voudront lire mes histoires, et en mettant des mots sur mes maux.
L’écriture, la chanson, la musique, le dessin, me permettent de communiquer.
Comme cette chanson, écrite hier en quelques minutes, durant le ‘Poetry Day Ireland’ à Highlanes Gallery à Drogheda. Cela faisait déjà 1h30 que je battais la mesure sur mon genou pour me concentrer, du coup j’ai réussi à détourner les parasites en portant mon attention sur ce poème, criant de vérité…


Un jour les songes sortiront du Manoir,
Un jour nous six retrouverons l’espoir,
Nous partirons au fin fond de l’Espace,
Derrière la Lune et son autre face.

Au milieu des cieux,
Les étoiles prennent feu,
J’éteins les appareils,
Et je reste dans le sommeil.

Le jour est rouge et rempli d’amour,
En espérant que ça dure toujours,
Ne me réveille pas de ce coma,
Du songe entre toi et moi.
Dans nos Temps et nos Histoires,
Qu’est-ce qui est réel, que faut-il croire ?
Laissons enfin ce passé,
Couler sur nos baisers.

Un jour les fous reprendront le Monde,
Un jour les bons resteront immondes,
Nous remontons jusqu’à la Voie Lactée,
Comme dans un rêve dans le Palais.

La nuit est rouge et pleine d’amour,
Au milieu du son des tambours,
Ne me réveille pas de ce coma,
Restons entre toi et moi.
Dans nos Temps et ses mystères,
Amoureux seuls dans tout l’univers,
Et ne plus jamais retourner,
Dans leur réalité.

27.04.2023
Écrit durant le ‘Poetry Day Ireland’ à Highlanes Gallery à Drogheda durant la lecture.
Inspiration : ‘Coma, coma, coma’ par Indochine.

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Un Autre Temps ❄


Je vais vous parler d’un Temps,
Que le moi de maintenant,
N’est pas censé connaître.
Le Monde, en ce ce temps-là,
Préparait tous ses Soldats,
Comme l’étaient vos ancêtres.
Et quand mon beau Sergent,
Dut rejoindre son camp,
Nous nous sommes dit Adieu,
Promettant qu’après la Guerre,
Tout serait bien plus prospère,
Et notre pays plus heureux.

Je connais la Ligne Temporelle,
Et l’Histoire n’est pas si belle,
De cette année 1943.
Et, bien que courageux,
Il partait sous les feux,
En Europe, loin de moi.
Quand les ennemis, au front,
Firent souffler leurs canons,
J’ai sauté dans un bateau.
Lorsque mes yeux, en Italie,
Virent la Mort faucher les vies,
De la Bataille d’Azzano.

J’ai couru avec le Capitaine,
Suivant sa bravoure Américaine,
Jusqu’au cœur de cette Guerre.
À Kreischberg, en pleine nuit,
Pour sauver nos amis,
Sous la neige de l’Hiver.
Et ce n’est qu’au petit matin,
Que le 107e Régiment revint,
Blessé, en sang, mais ravis.
Le groupe et mon amant,
Sous le regard du Commandant,
Sommes heureux d’être en vie.

Quand au hasard d’une bataille,
Avant qu’un train ne déraille,
Je suis restée avec toi.
Sous un décor trop blanc,
D’une montagne, en son flanc,
Entamons notre combat.
Je sais que j’aurais dû partir,
Pour ne pas te voir mourir,
En tombant dans le froid.
Mais en 2023, j’aimerais,
Pouvoir te retrouver,
Sur les plages de Constanța…



03.04.2023
Inspiration du rythme : ‘La Bohème’ de Charles Aznavour.
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Laytown m’appelle

La nuit m’entraîne,
Où la Mer me mène,
Laytown m’appelle.
Suivons les Sirènes,
Sous la lune pleine,
Laytown m’appelle.

L’amour est toujours,
En ville, mon amour,
L’Océan m’appelle.
Oui, j’aime Drogheda,
Mais c’est plus fort que moi,
La Mer m’appelle,
Laytown m’appelle.

Merveilleux voyage,
Quand tout se mélange,
Sur le sable orange,
Tu me sers d’ancrage,
Avec toi, je danse,
Avec transcendance.

Laytown me veut,
Dans son eau bleue,
Vagues immortelles.
La brume m’aspire,
Et vient pour me guérir,
L’Océan et son ciel,
De Laytown, ma belle.

09.12.2022
Inspiration : ‘Berlin’ chanson de Christophe Willem.
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Loba, Loba

Long et horrible, comme une armée de songes,
La noirceur les habille, comme le Mal qui les ronge,
Long et horrible, comme tous vos beaux mensonges,
Les horreurs qui arrivent, quand le rêve se prolonge.

Grave et pénible, comme un cauchemar à rallonge,
La tristesse les inonde, sans leurs larmes qui s’épongent,
Gave et pénible, comme une ombre que le mur longe,
Les terreurs qui reviennent, quand la nuit noire s’allonge.

Écrit le 27.09.2022 au Pub ‘The Ollie’s’.
Inspiration : chanson ‘Lova, Lova’ de Superbus.
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Songe

J’y retourne encore, chaque soir, chaque nuit,
Lorsque, dans les ombres, j’entends un bruit,
Un battement d’ailes, proche et lointain,
De ce corbeau qui restera jusqu’au matin,
Mais pour l’heure, me souhaite la bienvenue,
En croassant dans le noir : ‘Jamais plus !’

Une mélodie de violons en fond sonore,
Devant moi se lève le magnifique décor,
D’un palais de pierres, de ces tours debout,
J’oublierai presque que je me trouve en-dessous,
Mon Monde est loin, je profite de cette vue,
De cette voix dans le songe, et rien de plus.

Je progresse dans cet étrange mirage,
Dans lequel le corbeau continue son tapage,
Je souris, bien sûr, de cette nouvelle visite,
Parlant à l’oiseau, l’appelant : ‘Aphrodite ?’
Il croasse encore, et dans un battement absolu,
S’envole vers le château, et rien de plus.

Sur le pont brillant, aux mille et une fleurs,
Au-dessus de la rivière, pour les voyageurs,
Dans le ciel bleu, au milieu des nuages blancs,
Un dragon d’or s’envole, les ailes en avant,
Quand soudain, l’Éternel dit, d’une voix accrue :
‘C’est un nouveau songe ici, et rien de plus.’

Telle une forme sombre, dans le soleil,
L’Éternel poursuit mon fiévreux sommeil,
En son Palais détruit, aux vitraux friables,
Se répare doucement par des tornades de sable,
Il a un teint blafard et un regard perdu,
Et murmure dans une supplique : ‘Jamais plus.’

Dans l’Antre du Rêve, je sens en ces lieux,
La Magie des Songes et celui de son Dieu,
Je fredonne mes sorts, pour tout faire renaître,
Et qui sait, il me laissera rester peut-être,
Mais de son regard larmoyant, j’en conclus,
Que je rêve seulement ici, et rien de plus.

Mon Être appartient au Monde Humain,
Même si je n’en suis pas vraiment un,
Étant une Sorcière, voyageant dans les Univers,
Des landes magiques, aux châteaux austères,
Je vois les Mondes, célèbres ou inconnus,
Toutes leurs Magies, et rien de plus.

Oneiros et toutes ses gargouilles en or,
Me bercent doucement jusqu’à l’aurore,
Je joue en silence, et lance mes sortilèges,
Son sable se mélange à ma propre neige,
Il sourit enfin, d’une joie étrange réapparue,
Pour un amour oublié, et rien de plus.

L’Éternel, de son ancien et sombre costume,
Appelle son oiseau, battant ses noires plumes,
‘Puisse-tu la reconduire en sécurité, chez elle,
Jusqu’à demain soir, au Monde des Mortels.’
Depuis cette nuit, et pour toutes les autres,
Quand vient le crépuscule, je repasse la porte,
De la Lande des Rêves, et de son Gardien,
Qui me tient compagnie jusqu’au lendemain,
Peu à peu, mon esprit gisant et attendu,
N’en reviendra jamais plus.

24.08.2022
Inspiration : ‘Le Corbeau d’Edgar’ Allan Poe, traduction ici.
Copyright © 2022 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Les yeux au ciel

Je lève les yeux au ciel,
Vers les nuages sombres dans la pluie,
Sous une vie mortelle,
Ces nuages noirs dansent dans la nuit.

L’eau claire inonde la lande,
Mes soirs en été passés à te pleurer,
Depuis la France, depuis l’Irlande,
Chaque seconde sobre enfin étanchée.

Vois comme je rêve,
Vois comme je cauchemarde,
En histoires brèves,
En songes qui tardent.

Je donne au ciel,
Ces Nouvelles légendaires,
Qui nous semblaient réelles,
Dans le creux de l’Enfer.

Les flammes inondent la terre,
Mes jours au Q.G passés à t’enterrer,
Où chaque seconde est un cri austère,
Où chaque minute est une vie volée.

Vois comme je pleure,
Vois ce que je perds,
En larmes et en sueur,
En sang et en air.

J’espère qu’au ciel,
Un Ange familier,
Te gardera sous ses ailes,
Jusqu’au jour dernier.

Mais chaque minute,
Et chaque seconde,
Sont une nouvelle lutte,
Sont une nouvelle tombe.

22.08.2022
Inspiration : ‘Les Yeux au ciel’ de Louis Garrel
Copyright © 2022 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

Mirage

J’ai vécu un cauchemar,
Il y a 5 ans ce soir,
Arrivé par terreur,
Plein de Monstres et Chasseurs,
D’une couleur vermeille,
Qui hante encore mon sommeil,
J’aurais dû, ce mirage,
Le laisser dans sa cage.

Des yeux bleus translucides,
Avec un air émouvant,
Un amour trop rapide,
Ce n’est pas souvent,
Quelques fantômes du passé,
De profonds traumas,
Même un réveil effréné,
Ne me ramène pas.

Il hurle en silence,
Et il crie sans voix,
En attendant sa sentence,
Et si je ne l’aide pas,
Ses ennemis reviendront,
Le doigt sur la gâchette,
Et mourra de toute façon,
D’une balle dans la tête.

Grâce à mes sortilèges,
De Sorcière Blanche,
J’ai brisé leurs pièges,
Ce matin du dimanche,
Le Q.G était désert,
Je dois attendre patiemment,
Des orphelins solitaires,
Il n’y en a pas cent.

Il sanglotait dans le noir,
Lorsque je l’ai secouru,
Au milieu du cauchemar,
Nous avons disparu,
En quittant le Bunker,
Courant dans la lande,
Deux âmes pour un cœur,
Nous fuyions en Irlande.

21.08.2022
Inspiration : ‘La Lettre’ de Renan Luce.
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